Quelle utilité des classements pour les écoles d’ingénieur ?

b_raquet-21 Bertrand Raquet, directeur de l’INSA Toulouse

Scrutés par les directions d’établissements, les classements ont un pouvoir paradoxal. Quelques chiffres flatteurs ou défavorables peuvent avantager ou nuire à la réputation d’une école durablement. Une réalité qui amène le Groupe INSA à se questionner sur la récolte des données et leur valorisation associée. Question de l’AJEduc à Bertrand Raquet, directeur de l’INSA Toulouse.

Quelle utilité des classements pour les écoles d’ingénieur ?

Ces classements ne sont pas un fait nouveau. Face aux sollicitations relatives aux différents palmarès, et compte tenu de sa configuration de groupe partageant un modèle d’enseignement et de recherche, une culture, le Groupe INSA (Instituts nationaux des sciences appliquées) a pris l’initiative en 2014 de travailler à l’homogénéité des réponses aux enquêtes préliminaires aux classements. Lire la suite

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Thierry Mandon : « J’aurais aimé avoir deux ans de plus »

Thierry Mandon était invité à rencontrer les journalistes de l’Ajéduc mercredi 23 novembre 2016. A six mois de la fin de son mandat, le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche a notamment dressé un bilan positif de son action, reconnaissant que certaines problématiques n’étaient pas résolues. 

« Il faut accepter le temps long pour changer les institutions et les infrastructures. » C’est ce que rappelle Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, invité par l’Ajéduc mercredi 23 novembre 2016 pour parler de son action et de sa vision des enjeux à venir.

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« C’est un quinquennat qui peut se regarder dans la glace », assure Thierry Mandon aux journalistes de l’Ajéduc.

Un bilan qu’il juge positif : entre la réforme des masters et les Comue (Communautés d’universités et établissements), « c’est un quinquennat qui peut se regarder dans la glace ».

Pourtant, il confie très vite qu’il aurait aimé avoir « deux ans de plus » pour pouvoir mener à bien sa mission. « Durant la campagne présidentielle, nous n’avions pas mesuré les bouleversements mondiaux. » La montée en gamme des qualifications dans le monde du travail, l’intensification des efforts de beaucoup de pays dans la recherche ainsi que l’aplatissement de la compétition internationale sont autant de facteurs qui n’ont pas été assez anticipés  avant l’arrivée au pouvoir de François Hollande. Lire la suite